jeudi 9 août 2012

Le vent tourne

Ça y est ! À partir de septembre, je ne serai plus chômeuse, je ne pataugerai plus dans une situation précaire, je ne passerai plus mes journées dans une léthargie profonde...

Oui, car on m'a offert un emploi, un poste dont je rêve depuis longtemps, avec paye régulière, beaucoup de défis à relever, plein de nouvelles personnes à rencontrer, une nouvelle vie, une nouvelle moi.

Oui, fini, la précarité. On dirait que je ne le réalise pas tout à fait. Comme si cette vie ne pouvait pas m'appartenir, qu'elle appartiendrait plutôt au rêve. Et pourtant, elle est mienne, sera mienne, et j'ai du mal à me projeter, parce que c'est dur d'y croire, après cette année à me démener comme une damnée dans le cycle infernal de la merde.

Alors, pour fêter ça, je suis allée me promener, toute souriante, disant bonjour à tous les beaux messieurs croisant mon chemin, gambadant joyeusement sous la pluie, pensant à tout ce dont je pouvais maintenant me permettre et dont je me privais depuis longtemps.

J'ai commencé par m'acheter un livre. Je suis entrée dans une librairie, j'ai flâné, et j'ai acheté le tome 2 de 1Q84, que j'ai réservé à la bibliothèque mais que je n'espérais pas pouvoir lire avant trois mois... Acheter des livres : quel bonheur !

Et puis je suis allée dans une petite épicerie fine de mon quartier. Pas une épicerie fine de bobos snobs granos. Non ! Une vraie épicerie fine de quartier, avec des gens ben ordinaires qui font pas chier le peuple avec leur petite morale bien-pensante sur les produits bio trois fois trop chers et que dans le fond y'a juste les bobos qui peuvent se permettre sans exploser leur budget (désolée, fallait que ça sorte).

J'ai acheté plein d'aliments que je n'avais plus l'habitude d'acheter car trop chers, mais que j'adore tellement ! Jambon de Bayonne, mozzarella fraîche, céréales aux noix et au chocolat... je me suis même gâtée, allez ! J'ai pris un millefeuille pour couronner le tout. La dame l'a emballé dans une petite boîte, et a même pris le temps d'entourer la boîte d'un ruban doré.

C'était comme un cadeau pour moi.

Et donc, un cycle nouveau apparaît : je mange bien, je me sens revivre, et je viens de décrocher un emploi dans lequel je pense bien m'épanouir.

2 commentaires:

  1. On peut savoir quel genre d'emploi ? Ou tu n'en parles pas ?

    En tout les cas, félicitations !!! Et oui, faut se gâter dans la vie !

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  2. Merci beaucoup ! :)

    Je préfère ne pas en parler sur ce blog, car c'est un petit milieu, et je tiens vraiment à rester anonyme pour pouvoir dire ce que je veux ;)

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