Il me faut un remède contre cette attente angoissée, et vite.
Un médicament, un poison, une drogue, peu importe, je veux arrêter d'être tendue vers ce peut-être qui ne se concrétise jamais.
Je regarde mes courriels aux 10 minutes et je suis devenue complètement dysfonctionnelle. Je ne pense qu'à lui.
Impossible de rédiger mon travail de fin de session, de préparer mon entrevue de demain. C'est une névrose.
Je ne peux quand même pas ruiner les chances de ma vie pour un mec qui, lui, ne se préoccupe pas de me donner de nouvelles ? Qui, en ce moment même, par ce beau temps, doit probablement être en train de gambader joyeusement dans les rues de Montréal, entouré des plus belles filles du Quartier latin, sans même l'ombre d'une pensée pour moi ?
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