Dimanche dernier, alors que tout le monde était occupé à taper des pieds et des mains sur fond de folklore québécois afin de bien ancrer en soi son identité sociale, moi j'apprenais à danser la salsa dans ma cuisine en compagnie de Monsieur Z.
Ma tête dans le creux de son bras, mon visage dans son cou, ma main sur son coeur, j'ai passé la nuit à écouter la pluie tomber et à espérer que l'aube n'allait pas se lever.
Les deux jours suivants, je suis restée dans mon lit, à essayer de garder vif en moi le souvenir de cette nuit improbable, si viscéralement attendue. Le nez enfoui dans mes couvertures, j'ai essayé de retrouver son odeur.
Et plus les jours passent, plus cette nuit magnifique se transforme en un songe volatile, dont je tente de récupérer la trace indélébile.
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