samedi 22 septembre 2012

Ma nouvelle vie

Eh bien me voilà de retour. Je me remets officiellement à écrire, après ces quelques semaines à m'adapter à ma nouvelle vie de travailleuse.

Je n'ai pas vu les jours passer.J'appréhendais tellement ce nouvel emploi. J'avais tellement peur d'avoir fait le mauvais choix, de m'être plantée.

C'est que ça n'avait pas très bien été à mon ancienne job. Je m'y sentais comme une extraterrestre. Mon travail n'était pas respecté (lorsque j'en avais, parce que je pouvais passer des semaines à ne rien faire), et les tâches ne me plaisaient pas du tout. Je devais aller manger à une heure fixe, avec les collègues de travail à qui je n'avais rien à dire. Je partais le soir chez moi en pleurant. Je me sentais comme une merde.

Une fois, une de mes collègues, celle que j'appelais la «star» (elle parlait trop fort et ne sortaient de sa bouche que des inepties, tristement; mais ce qui était le plus triste, c'est que tout le monde l'écoutait, comme si elle brillait), et donc, une fois, en mangeant, on faisait des mots croisés, et elle est tombée sur la définition «loque». Et comme réponse, elle a donné mon nom. Mais il comportait trop de lettres. Bouillant de l'intérieur tout autant que sidérée que sidérée par son comportement, je lui ai lancé : Essaie donc plutôt ton nom, ça devrait cadrer mieux.

Et voilà. Le ton était donné. Je me suis tapé cette sombre bitch chaque jour de la semaine.

Un enfer qui a duré 6 mois. Ç'a été mon unique expérience en entreprise.

Alors j'ai eu peur de la réitérer.

Mais dès ma première journée, j'ai été réconfortée. J'ai été accueillie chaleureusement. On respecte mon travail. On respecte mes décisions. D'ailleurs, du travail, j'en ai beaucoup. J'aime ça. J'aime mes tâches et les gens avec qui je collabore. Certes, ce ne sera pas facile d'apprendre à tout gérer. Mais je le sens bien. Je me sens à ma place, dans mon élément. J'arrive chez moi le soir, et j'ai encore de l'énergie. J'ai envie de sourire.

Je me sens bien.

J'ai alors compris que le bonheur n'étais pas si loin.

En même temps, j'ai recommencé à m'entraîner. Je danse. Deux soirs par semaine. Je danse et je donne tout ce que j'ai à donner.

J'ai dit au revoir à mon amie S, qui a pris son avion pour la Grèce, avant d'en prendre un autre vers la France et ensuite encore un autre pour la Nouvelle-Zélande. On a bu un apéro à l'aéroport.

En bref : j'ai l'impression que j'entre dans une nouvelle ère de ma vie.

C'est donc une année qui se termine en force avec cette arrivée mouvementée de l'automne. Fini, la la léthargie !

Maintenant qu'une nouvelle routine s'est installée, je vais pouvoir reprendre le temps d'écrire.

Car j''ai encore plein de choses à dire.

Je n'en ai pas fini avec les hommes.

Ni avec Monsieur Z.


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