Cruiser un beau gars au travail.
Penser que l'affaire sera bientôt dans le sac.
Aller aux toilettes et constater, en admirant son reflet dans le miroir, un bout de persil aussi gros que la dent sur laquelle il repose, criminel.
Retourner devant son ordinateur en essayant de se convaincre du fameux proverbe : un de moins, dix de retrouvés.
Tel est mon karma.
Parce que mettre sa vie en récit, et celle des autres, lui donne un sens... si absurde soit-il.
jeudi 8 novembre 2012
samedi 3 novembre 2012
Mon corps à la science
Mon corps est un laboratoire.
J'essaie. J'expérimente.
Je le laisse entre leurs mains. J'explore leur touché. Leurs baisers. Leur tendresse ou leur rudesse. Leur passion, leur insécurité, leur empressement, leur désir brûlant.
Je me donne à eux, je les laisse faire ce qu'ils ont à faire, ce qu'ils pensent qu'ils doivent faire ou qu'ils aiment faire.
Pendant ce temps, j'analyse. J'observe mes réactions. Je note ce que j'aime, ce que j'aime moins. Je me laisse surprendre. Et parfois, même, j'ai du plaisir.
Je m'offre comme sujet d'étude. C'est pour une bonne cause. Pallier l'ignorance. Je suis curieuse. J'ai besoin d'en savoir davantage. De posséder un échantillon crédible. Une expérience solide.
C'est pour mieux me connaître. Pour mieux savoir ce que je suis en mesure d'accepter, de tolérer, d'assumer.
Et j'apprends.
À dire oui, à dire non. À m'abandonner dans leurs bras sans penser au lendemain, sans espérer de lendemain.
À être là, maintenant.
J'apprends à apprécier ce que les hommes ont à donner. À accepter les limites de ce qu'ils peuvent offrir.
Dans mon laboratoire, j'ai été agréablement surprise de la sensualité de certains. Les tactiles. Ceux qui aiment toucher. Qui aiment caresser, sentir, faire les choses lentement.
J'ai été plus entreprenante avec ceux qui n'osent pas trop.
J'ai été saisie par la rudesse d'autres. Ceux qui veulent prendre les femmes sans même se donner la peine de les déshabiller. Qui nous touchent à peine.
Ils répondent à mon sondage, honnêtement, quoique parfois un peu pressés, et puis repartent sans demander leur reste. Partent sans plus jamais donner de nouvelles.
Mais moi, j'en tire un grand profit. Je prends des notes. Je laisse l'expérience m'endurcir. Moi aussi j'en profite. Je ne subis pas.
Et en voyant le tout comme une expérience, avec essais et erreurs, j'apprends à créer la distance nécessaire pour cesser d'avoir mal.
Peut-être, chers hommes, que je finirai par vous accepter avec votre incapacité à rester.
Par vous pardonner, même.
J'essaie. J'expérimente.
Je le laisse entre leurs mains. J'explore leur touché. Leurs baisers. Leur tendresse ou leur rudesse. Leur passion, leur insécurité, leur empressement, leur désir brûlant.
Je me donne à eux, je les laisse faire ce qu'ils ont à faire, ce qu'ils pensent qu'ils doivent faire ou qu'ils aiment faire.
Pendant ce temps, j'analyse. J'observe mes réactions. Je note ce que j'aime, ce que j'aime moins. Je me laisse surprendre. Et parfois, même, j'ai du plaisir.
Je m'offre comme sujet d'étude. C'est pour une bonne cause. Pallier l'ignorance. Je suis curieuse. J'ai besoin d'en savoir davantage. De posséder un échantillon crédible. Une expérience solide.
C'est pour mieux me connaître. Pour mieux savoir ce que je suis en mesure d'accepter, de tolérer, d'assumer.
Et j'apprends.
À dire oui, à dire non. À m'abandonner dans leurs bras sans penser au lendemain, sans espérer de lendemain.
À être là, maintenant.
J'apprends à apprécier ce que les hommes ont à donner. À accepter les limites de ce qu'ils peuvent offrir.
Dans mon laboratoire, j'ai été agréablement surprise de la sensualité de certains. Les tactiles. Ceux qui aiment toucher. Qui aiment caresser, sentir, faire les choses lentement.
J'ai été plus entreprenante avec ceux qui n'osent pas trop.
J'ai été saisie par la rudesse d'autres. Ceux qui veulent prendre les femmes sans même se donner la peine de les déshabiller. Qui nous touchent à peine.
Ils répondent à mon sondage, honnêtement, quoique parfois un peu pressés, et puis repartent sans demander leur reste. Partent sans plus jamais donner de nouvelles.
Mais moi, j'en tire un grand profit. Je prends des notes. Je laisse l'expérience m'endurcir. Moi aussi j'en profite. Je ne subis pas.
Et en voyant le tout comme une expérience, avec essais et erreurs, j'apprends à créer la distance nécessaire pour cesser d'avoir mal.
Peut-être, chers hommes, que je finirai par vous accepter avec votre incapacité à rester.
Par vous pardonner, même.
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